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Maladie et guérison de mon fils Stéphane

TEMOIGNAGE MALADIE ET GUERISON DE STEPHANE
A L’ORATOIRE MARIE MERE DE LA CHARITE CHRETIENNE (
04/03/2012)

Par Kodjo Patrice DA COSTA

La maladie de mon fils Stéphane a commencé en août 2008 (10/08/2008) au lendemain des obsèques de ma belle-sœur.

Il était parti de Lyon pour Paris à la demande de sa petite sœur pour un travail ponctuel. Ce jour-là, nous avons reçu un coup de fil de lui nous disant qu’il est malade. Il se plaignait de douleur dans la poitrine et surtout d’essoufflement. Je lui ai tout de suite dit d’aller voir un cardiologue et que le lendemain j’allais lui expédier de l’argent par Western-Union pour payer la consultation. Mais il m’a répondu qu’il avait déjà rendez-vous avec un médecin. Néanmoins, je lui ai envoyé l’argent promis.

Après sa visite chez le médecin, il est ressorti, d’après l’interprétation de la radiographie du thorax, que c’étaient juste des douleurs musculaires dues à la fatigue. Donc le praticien lui prescrit juste du paracétamol pour calmer les douleurs. Mais étant secouriste moi-même, j’avais le pressentiment que le diagnostic du médecin parisien n’était pas juste.

Après son séjour à Paris, il retourna à Lyon pour rependre ses cours. Il était en 5ème année d’Expertise comptable à l’Université Lyon 3. Je lui conseilla qu’une fois arrivé là bas, il cherche à voir quand même son cardiologue. Mais arrivé sur place, il constata que son cardiologue était allé en vacances car, c’était le mois d’août. Je lui demandai de prendre l’annuaire et de recenser tous les cardiologues de la région Rhône-Alpes afin de les appeler un à un pour prendre rendez-vous.

Moi de mon côté je me chargeai de le confier à la Vierge. Le lendemain je commençai une neuvaine à Marie Mère de la Charité Chrétienne. Je lui demandai de nous aider à trouver un cardiologue, afin que ce dernier nous révèle la vraie nature de son mal. Lui aussi avait commencé à appeler les numéros dans l’annuaire. Ce n’est qu’au 9ème jour de ma neuvaine qu’il put trouver un médecin qui accepta de le recevoir. Rendez-vous fut pris.

Il partit à la visite avec son dossier médical constitué depuis Paris. Le médecin sans l’examiner et rien qu’à l’analyse de sa radiographie du thorax s’écria : « vous êtes venus comment ? » Il lui répondit « je suis venu avec ma voiture ». Le médecin lui rétorqua, « ce n’est pas possible, vous laissez votre voiture ici, je vous appelle un taxi et vous allez directement m’attendre à la Clinique St Joseph ». Le voilà embarqué immédiatement pour la clinique où l’attendait déjà une équipe médicale pour le prendre en charge. Arrivé à la clinique, il eut juste le temps de téléphoner à sa sœur à Paris pour lui dire qu’il était à la clinique St Joseph. Il n’a pu rien dire d’autre et la communication s’est coupée. Il fut envoyé directement en soins intensifs et placé sous défibrillateur car il faisait une Embolie pulmonaire (frères et sœurs, l’embolie pulmonaire ne se diagnostique que quand on est déjà mort). Moi je continuais mes prières. J’étais assidu à l’Oratoire, je suppliais Maman Marie jour et nuit pour lui demander Son aide et Son assistance pour mon fils.

Un vendredi je vins au chemin de croix, mais plus tôt que prévu, vers 17h. J’étais seul sur la terrasse en train de penser à la maladie de mon fils, à me poser des questions sur la nature de son mal qui jusque là restait inconnu, combien de temps ça allait durer, comment j’allais pouvoir payer son hospitalisation moi qui avais d’énorme difficultés pour payer leurs études (ses frères et lui).  Toutes ces questions me rongeaient. Chantal vint me trouver quelques instants après et elle comprit tout de suite que je n’allais pas bien. Car d’habitude, je suis de nature toujours joyeux.

Elle m’a dit : « Patrice qu’est ce qui ne va pas ? » Je lui ai expliqué brièvement les problèmes de mon fils. Elle m’a dit calmement « ah non Patrice c’est trop lourd pour toi seul. Ecris une intention pour Maman, mets-la dans l’urne, demain matin je vais la lui soumettre. Autre chose ça ne te dérange pas que je t’appelle à 5h du matin » ? Je lui ai répondu : non je serai déjà réveillé pour prier. Le lendemain matin à 5h du matin comme convenu Chantal m’envoie un message qui dit ceci : « Patrice pour ton fils, Maman a dit que c’est sérieux tu as un cheminement de prières à faire. Tu passes ce soir le chercher ». Le samedi soir je passai à l’Oratoire prendre mon cheminement et je commençai les prières.

La semaine suivant l’hospitalisation de mon fils, nous décidions que sa mère aille à Lyon pour l’assister et voir sur place avec les médecins ce qui se passait. Mais où trouver l’argent du billet d’avion car j’étais sans emploi et sans grand moyen. Mais c’était compter sans l’aide de la Vierge. Une amie depuis Douala au Cameroun apprit la nouvelle, elle m’appela et me dit, après quelques paroles réconfortantes, « Patrice qu’est ce que tu fais encore à Abidjan ? Tu dois aller  à Lyon ». Je lui ai dis je veux bien, mais seulement je n’ai pas les moyens. Elle me demanda « combien coûte le billet » ? Je lui répondis 600 000 FCFA. Elle me dit « ok ! demain je t’envoie de l’argent par Western-Union ». Le lendemain elle m’envoya l’argent promis et immédiatement j’allai acheter le billet pour mon épouse. Mais là encore il y eut un autre problème qui m’attendait : Pas de place sur les vols avant deux semaines car nous étions vers le 15 août 2008. En outre, fin août-début septembre c’est  le grand retour des vacanciers vers l’Europe et surtout vers la France. Je priais toujours sans relâche. Et après une semaine de recherches et de tracasseries de tous genres, je réussis à avoir une place pour elle sur un vol. Elle partit donc le 28 août 3008, un vendredi soir, pour arriver le samedi 29 août au matin à Paris.

Frères et sœurs, je n’étais pas au bout de mes peines, car une fois arrivée à Paris elle tomba malade elle aussi. Paralysée, transportée à l’hôpital, elle y resta deux semaines. Je revins voir Chantal et elle en parla à la Vierge.  Un nouveau cheminement de prières m’a été donné le 10 septembre 2008, cette fois ci pour mon épouse et mon fils qui est toujours hospitalisé à Lyon. Je ne savais plus où mettre la tête et en plus je vivais désormais seul à la maison. Je n’avais plus d’appétit, j’étais vraiment déboussolé et désespéré. Mais le hic dans tout ça, c’est que, plus on priait, plus l’enfant souffrait. Il était sous morphine, la plus puissante des antidouleurs. Moi aussi je souffrais. J’étais au bord du désespoir mais Chantal me réconfortait beaucoup. Je continuais mes prières dans un grand abandon en la Vierge malgré les mauvaises nouvelles qui me venaient de l’hôpital de Lyon.

Le matin du 26 septembre 2008, un vendredi, j’appelai mon épouse sur son portable à l’hôpital où elle s’était rendue auprès de notre fils. Les deux étaient en pleur. Mon fils me disait au téléphone en pleurant : « Papa qu’est-ce j’ai fait de mal ?, Je suis venu ici juste pour mes études, Papa je ne comprends pas » Devant cette scène qui se passait pourtant à 6000 km de moi, et, malgré la distance, la solitude aidant  je me suis mis à pleurer aussi. La douleur était telle que je ne pouvais retenir mes larmes. Péniblement je suis sorti de la maison vers 13 heures pour chercher du réconfort car je vivais seul à la maison. Je suis allé à la grotte mariale de la Paroisse St Cécile à côté de chez moi car je n’avais pas la force d’aller jusqu’ à la Riviera-Palmeraie, à l’Oratoire Marie Mère de la Charité Chrétienne. Une fois à la grotte j’ai commencé à parler à la Vierge avec des mots très durs qu’on ne devait même pas dire à une mère. Bref j’ai déversé sur elle toute ma douleur, ma désolation et ma colère. Je suis resté peut être 30 à 45 mn à la grotte, puis de là je suis reparti à la maison complètement vidé, mais quelque peu soulagé. Je devais aller à la prière le soir à l’Oratoire, mais je n’y suis pas allé tellement j’étais désespéré et fâché contre la Vierge. Dans la soirée, après la prière, vers 22 heures, Chantal ne m’ayant pas vu, m’appela. Elle me dit ceci : « Patrice pourquoi tu n’es pas venu à la prière ?  La Vierge a donné un message te concernant. Appelle Richard pour en prendre connaissance ». Le lendemain, en prenant le message la première chose qui m’a frappé c’est l’heure du message : 14h05. En effet j’ai quitté la grotte de Ste Cécile vers 13h45 et Maman est venue voir Chantal à 14h05 pour lui laisser ce message qui normalement devrait être délivré au cours du chemin de croix à 19h. Il reprenait textuellement mes plaintes et complaintes de la grotte. Voici le passage me concernant je cite :Pour ceux qui souffrent d’être impuissants face à la maladie de leurs enfants, qu’ils sachent que je me tiens auprès d’eux et qu’avec eux je pleure car je l’ai moi-même vécu il y a de cela plus de 2000 ans lorsque j’ai dû en mon cœur accueillir la souffrance de Mon Fils et avec lui, souffrir le martyr.  Fin de citation ! Ce message m’avait redonné du courage et de la force pour aller de l’avant dans mon cheminement. Cela m’a donné également beaucoup de confiance et de foi en Jésus et sa Mère Marie Mère de la Charité Chrétienne. Bref un grand réconfort.

Un jour j’ai appelé le médecin traitant de mon fils pour savoir de quoi il souffrait exactement. Il me dit « Monsieur Dacosta je suis vraiment désolé pour votre fils car il souffre de beaucoup de choses à la fois. Tenez vous bien : quand il est rentré ici il souffrait d’une embolie pulmonaire il y avait de l’eau dans ses poumons, une partie de son cœur était nécrosée c&39;est-à-dire morte. Après ça, le mal est descendu au niveau du rein droit puis du rein gauche avec pissement de sang entrainant une insuffisance rénale. Puis le mal est partie des reins vers le pancréas qui présente une inflammation et de là, est parti vers l’estomac et les intestins entrainant d’atroces douleurs abdominales. Il a fallut faire sept (7) scanners plus d’une dizaine de radiographies et fibroscopies ».

Malgré tous ses examens et deux symposiums, les médecins n’avaient rien pu trouver. Lors du deuxième symposium de tous les médecins de la région Rhône-Alpes le cas de mon fils fut encore exposé comme un cas d’école. Ainsi, les médecins traitant de mon fils appelèrent au secours tous leurs collègues pouvant les aider à diagnostiquer le mal qui le rongeait depuis bientôt trois (3) mois. Mais peine perdue rien ne bougeait.

A l’écoute du samedi 15 novembre 2008 où j’étais convoqué spécialement par Vierge, la révélation suivante m’a été faite : je cite La Vierge : « Patrice, pour Stéphane, sa maladie est d’origine Spirituelle. Il pourra passer des mois en milieu hospitalier, on ne trouvera jamais rien.

Sa maladie est liée à tes ancêtres, qui, voyant que toi tu pries énormément, n’ont pas pu t’attaquer. Ils s’en prennent donc à ton fils.

Toi seul peux défaire ce nœud qui les relie à Stéphane car tu es son père.

Tu dois commencer un cheminement au bout duquel sera la délivrance de ton fils.

Tu dois mettre ton fils au courant afin qu’il se rende compte et prie de manière constante ».

J’ai commencé le nouveau cheminement qui devait aller jusqu’au 01 janvier 2009. Mais plus on priait plus l’enfant souffrait, jusqu’au point où, fatigués par ce malade intriguant, les médecins n’arrivant toujours pas à diagnostiquer le mal, décidèrent de l’opérer pour en avoir le cœur net.

Dès que la nouvelle m’est parvenue, j’informai Chantal de l’opération imminente de mon fils. Elle me réconforta et me dit qu’elle va en parler à la Vierge le lendemain matin, et qu’elle me donnerait la réponse quand elle l’aurait eu. Chantal demanda à la Vierge : « Maman et l’opération du fils de Patrice ? » La Vierge : « je l’ai déjà confié au Père Eternel ». Puis avec un petit sourire en coin elle est partie. Je lui ai demandé comment doit-on interpréter cette réponse. Elle me dit que « cela signifie que ton fils ne sera pas opéré ». Effectivement le jour de l’opération le chirurgien qui devait l’opérer est venu à l’heure prévue, le malade aussi était préparé depuis la veille. C’est alors qu’il demanda à  revoir le dossier du malade. Après avoir parcouru le dossier, le chirurgien déclara que rien dans le dossier ne lui permettait d’opérer le malade, par conséquent il allait refaire lui-même certaines analyses avant de se prononcer sur un probable acte chirurgical. Chers frères et sœurs l’opération n’a jamais eu lieu comme la Vierge l’avait laissé entendre.

A partir du message du 15 novembre 2008, les nouvelles de Lyon allaient de mieux en mieux. La douleur s’amenuisait mais toujours pas de diagnostic. On n’arrivait toujours pas à trouver de quoi il souffrait. Je vous signale qu’il était en dernière année d’expertise comptable, que l’examen final était prévu dans deux semaines, et que ça faisait déjà 3 mois qu’il était hospitalisé.

Le fait de perdre l’année sans pouvoir passer son examen l’agaçait encore plus et le rendait par conséquent très nerveux. Quant à la maladie proprement dite, depuis le message de la Vierge, en une semaine tous les organes rongés par le mal ont commencé à se régénérer. L’embolie pulmonaire a disparu, le cœur nécrosé a repris sa forme, l’insuffisance rénale a été résorbé, et pour tout couronner, le pancréas, l’estomac et les intestins ont repris leur forme. Mais la douleur persistait encore puisqu’il est toujours sous morphine.

Nous étions à quatre (4) jours de son examen final. Comment pourrait-il le passer ? : Primo, il fallait une autorisation du médecin ou de l’hôpital pour quelqu’un qui est sous perfusion et sous antidouleur depuis près de 3 mois, secundo pourrait-il avoir toutes les chances de réussir après tout ce temps passé à l’hôpital sans toucher à un seul livre ? Il posa quand même le problème au médecin. Il a tout de suite refusé car disait-il, s’il accédait à cette doléance et que quelque chose lui arrivait, sa Clinique serait automatiquement fermée. Devant son insistance le médecin exigea une autorisation signée de son Père. Mais son père étant à Abidjan c’est sa mère qui était auprès de lui qui signa car mon fils tenait mordicus à passer son examen, le couronnement de cinq (5) années d’études.

Le jour de l’examen bien que souffrant on débrancha toutes les perfusions et on lui remit un petit flacon contenant sa dose journalière de morphine, accompagnée d’une lettre de l’hôpital l’autorisant à en faire usage. La morphine étant considérée comme une drogue dure en dehors de l’hôpital. L’examen devait durer huit (8) heures. Il passa les épreuves sans aucun malaise. Il n’avait donc pas eu recours à son antidouleur de morphine. Le soir après l’examen, il réintégra sa chambre d’hôpital, sans aucun doute, sous la haute protection de la Vierge. Il était attendu à la porte de l’hôpital par toute l’équipe médicale qui lui fit pratiquement une haie d’honneur jusqu’à sa chambre. Une semaine après son examen il fut libéré de l’hôpital et regagna son studio.

Maintenant qu’il est libéré de l’hôpital il reste à faire face aux frais d’hospitalisation. Toute la nuit  bien que content que mon fils fût guéri, je ne pouvais pas dormir, tellement j’étais angoissé par la facture d’hospitalisation qui s’élevait à plus de 30.000 Euros, soit environ 20.000.000 FCFA.

Je me suis mis à genoux encore une fois et je dis à Maman, je m’abandonne dans tes bras, c’est toi seule qui peux encore me sortir de cette situation, car même le 1000ème de cette somme je ne l’ai pas. Le lendemain mon épouse se rendit à l’hôpital pour prendre la facture qu’on devait payer. Le comptable lui répondit : « l’assurance de votre fils a tout payé déjà ». Pour la petite histoire il payait seulement 100 euros par an pour l’assurance.

Bien qu’il fût  sorti de l’hôpital nous avions continué de prier, toute la famille et moi-même, avec le réconfort inestimable de Chantal. Deux semaines après sa sortie de l’hôpital, soit le 05 décembre 2008, les résultats de son examen furent proclamés : il était admis à son examen. Le même jour à 17 heures il reçut un coup de fil  d’un cabinet américain qui lui proposait un boulot dès le lundi matin. Un an après il a fait la demande de la nationalité française qui lui a été accordée au bout seulement de six (6) mois.

Frères et sœurs, acclamons le Seigneur et sa Mère, notre Mère, Marie Mère de la Charité Chrétienne, car elle termine toujours en beauté ce qu’elle a commencé.

Je voudrais dédier ce témoignage et surtout cette guérison miraculeuse à tous les enfants de la Fondation de l’Arche des Enfants Perdus de l’Immaculée Conception et spécialement à l’humble servante de notre Mère, Chantal Magby pour sa grande compassion et surtout sa disponibilité. Merci à mes amis et à tous ceux qui de près ou de loin ont compati à notre douleur et qui nous ont apporté du réconfort matériel et spirituel dans cette douloureuse épreuve de la vie.

Soyez bénis dans le Nom puissant de notre Seigneur Jésus par le cœur immaculé de Marie Mère de la Charité Chrétienne ! Que Dieu nous garde !

Patrice Da Costa

 



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